L'homme qui voulait être heureux
I just finished the book L'homme qui voulait être heureux by Laurent Gounelle. I found it really insightful, so I added here a few quotes from the book to come back to them.
Les êtres humains sont très attachés à tout ce qu'ils croient. Ils ne cherchent pas la vérité, ils veulent seulement une certaine forme d'équilibre, et ils arrivent à se bâtir un monde à peu près cohérent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure, et ils s'y accrochent inconsciemment. (p. 49)
Ce que l'on croit devient notre réalité. (...) Quand vous croyez une chose, elle vous amène à adopter certains comportements, lesquels vont avoir un effet sur le comportement des autres dans un sens qui va, là encore, renforcer ce que vous croyez. (p. 53)
Suivre sa voie afin de pouvoir ensuite se réaliser pleinement, c'est parfois comme de gravir une montagne: tant qu'on ne l'a pas fait, on ignore que les efforts que cela exige accentuent la satisfaction que l'on ressent à l'arrivée. Plus les efforts sont grands, plus intense sera le bonheur, et plus longtemps il restera gravé en nous. (p. 98)
Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c'est tout un autre univers qui s'offre à nous. La vie, c'est s'ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aus autres est positif. (p. 115)
Si on aime les gens seulement quand ils se comportent conformément à nos idéaux, ce n'est pas de l'amour. (p. 117)
Quand on raisonne par groupes, par ensembles, par camps, on fait abstraction des particularités, de la valeur et de l'apport de chaque individu, et on tombe facilement dans le simplisme et la généralisation. (p. 120)
Si on utilise l'argent gagné pour donner à d'autres la possibilité d'exprimer leurs talents, leurs competences, en faisant appel à leurs services, alors l'argent produit une énergie positive. À l'inverse, si l'on se contente d'accumuler des biens matériels, alors la vie se vide de son sens. On se dessèche petit à petit. (p. 135)
Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous même et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres. (p. 136)
L'être humain se complaît dans le laisser-aller, mais s'épanouit dans l'exigence de soi. C'est vraiment en étant concentré sur ce que l'on fait pour réussir la mise en oeuvre de nos compétences, et en relevant chaque fois de nouveaux défis, que l'on se sent heureux. Et notre bonheur est accru si notre travail apporte quelque chose aux autres, même indirectement, même de facon modeste. (p. 138)
Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi.